Électrochoc de passion



Je suis quelqu’un de passionné. Je l’ai toujours été. Quand j’aime, J’AIME. À la vie, à la mort (même si la vie m’a apprise que c’est pas tout le monde qui fonctionne de la sorte).

Passionnée par mon métier, les rêves plein la tête, j’ai toujours foncé à 100 milles à l’heure vers la concrétisation. J’en ai fait des listes, des plans de match où je détaillais les étapes pour y arriver, pour prendre l’expérience nécessaire, pour vivre de mon métier. Résultat? J’suis chanceuse (même si je ne crois pas en la chance), privilégiée plutôt, parce que ça fait 20 ans que je travaille dans le domaine. Que je réalise toutes les petites étapes écrites sur des bouts de papier accumulés au fil des années.

Mais tout ça, quand on est allé au bout de soi, qu’on en vit depuis longtemps, on a tendance à l’oublier. À oublier tout ce qu’on a fait pour y arriver. Ce matin, j’ai eu un électrochoc de passion. Catherine. Un p’tit bout de femme hyper énergique et attachante, qui fait l’animation de foule sur le plateau de Ça finit bien la semaine, devait passer chez-moi pour récupérer un truc.

Catherine rêve, comme j’ai longtemps rêvé moi aussi, d’animer à la télé. De la télé, c’est pas compliqué, elle en mange! Elle multiplie les approches, les démarches, les projets, c’est une workaholic de passion. Qui carbure aux rêves. Qui s’approche du but. En 10 minutes dans le cadre de porte, elle m’a parlé de ses nombreux projets, de tout ce qu’elle fait, de l’entraide aussi avec ses amis qui sont tous dans la même situation qu’elle, qui rêvent, qui échafaudent des plans, de projets, des listes… Et je l’ai trouvé belle. Parce qu’elle rayonne, elle glow big time! Une boule de positif, de passions sur le 220, qui m’a fait l’effet d’un électrochoc.

Je me suis revue à son âge, la tête pleine d’images. Les moments de découragements aussi où on se dit que ça n’arrivera peut-être pas. Toutes les portes auxquelles on cogne en espérant trouver la bonne. Pis ça m’a fait du bien. Elle m’a reconnectée à une partie de moi-même qui s’était un peu engourdie avec le temps.

À toutes les Catherine qui foncent la tête baissée vers leur rêve, qui prennent le risque de se montrer comme elles sont vulnérables, vraies, je vous dit BRAVO. Et je vous dit Merci. Le monde a besoin de passion et de magie et vous en êtes l’incarnation même.

Julie

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