Stéphane Bellavance

Son rire contagieux et son air sympathique nous donnent envie d’être son ami. Sa confiance en lui en fait un exemple à suivre. Et sa vision de la vie nous amène à réfléchir. Découvrons un peu plus cet animateur et acteur de talent…



No 1

L’écoute

Parce que j’ai réalisé à quel point c’est difficile! Surtout quand on est une grande gueule comme moi! C’est quand on écoute avec nos oreilles, notre tête et notre coeur que l’on possède les meilleurs outils pour répondre. Que ce soit en entrevue à la radio, lors de l’animation d’un quiz ou avec ma blonde et mes enfants! Quand on s’arrête pour prendre le pouls de ce qui se passe autour de nous et des gens qu’on aime, on peut vraiment être au meilleur de soi-même. C’est grâce à l’écoute que j’ai fait mes meilleurs coups autant dans ma vie professionnelle que personnelle. Dans mon métier, c’est primordial de savoir écouter, et ce, en tant qu’acteur ou animateur. Cela dit, il m’arrive parfois de ne pas le faire suffisamment. Des fois, on reçoit des amis à la maison et quand ils s’en vont, je réalise que j’ai trop pris le plancher et que j’ai trop parlé. Je me dis que je n’ai pas pris assez le temps de recevoir mes invités pour vrai.

No 2

Je suis capable

Avec le temps, je me suis aperçu qu’on peut à peu près tout faire dans la vie. À chaque fois que je me pose des questions sur ma capacité à faire quelque chose, je le fais tout de même et ça se passe bien. Quand je pensais à avoir des enfants, je me disais que je n’allais pas être capable de m’en occuper, que j’allais oublier de les nourrir, que la conciliation travail-famille serait un gros défi… Et puis finalement, on s’en sort bien! Même chose du côté pratico-pratique, comme la réno! J’aime faire beaucoup de choses moi-même. Quand je m’applique à le faire, je réalise que je suis capable.
Professionnellement, quand on me propose un contrat d’un an ou d’une soirée, à la radio ou à la télé, ça arrive que je me demande si ce n’est pas trop gros pour moi. Mais quand je prends le temps de bien y penser, j’accepte et je le fais. Je n’ai jamais refusé une nouvelle opportunité parce que je ne pensais pas être capable. J’ai toujours eu cette confiance en moi. Je me suis toujours dit que je pouvais faire n’importe quoi. Mais on s’entend qu’on ne m’a jamais offert de courir le 100 mètres aux Olympiques, hahah!!

C’est drôlement fait la vie!! J’avais un peu plus confiance en moi avant. Quand j’étais jeune, j’avais cette naïveté de penser que je pouvais soulever des montagnes. En vieillissant, cette sensation m’habite toujours, mais de façon différente. Grâce à mes expériences, je me connais un peu mieux. Mais en même temps, ces expériences me rappellent que je me suis enfargé deux ou trois fois dans certaines situations. Il y a alors une petite peur qui peut s’installer et qui fait en sorte que je vais réfléchir plus longtemps avant d’accepter des trucs et que je vais peser le pour et le contre avant d’embarquer dans quelque chose. C’est paradoxal, mais ça me plaît! Je ne retournerais pas à ma naïveté de la vingtaine; je préfère la maturité de la quarantaine. Je trouve ça rassurant de savoir que si on prend le temps de réfléchir, on découvre plein de ressources qui peuvent nous aider à accomplir ce qu’on souhaite faire.

No 3

Ne jamais regarder en arrière

C’est important le passé; de savoir d’où on vient et de ne pas oublier nos racines. Par contre, avec les réseaux sociaux, je trouve qu’on a tendance à être nostalgique des souvenirs du passé. On en oublie presque de regarder en avant! Ça me désole aussi de constater que la société et la politique d’aujourd’hui manquent de grands projets à réaliser. Il ne faut pas oublier les objectifs qu’on se fixe dans la vie. C’est la meilleure façon d’être dans le moment présent.

Il me semble que ça ne fait pas si longtemps que je ne dis plus la phrase « Quand je vais être grand ». C’est niaiseux, mais ça me fait drôle de regarder les joueurs de hockey de la LNH et de réaliser qu’ils sont plus jeunes que moi. Je regarde le capitaine du CH Shea Weber. Il a l’air d’un monsieur, mais câline, j’ai 10 ans de plus que lui! On dirait que ça ne marche pas! Hahah!

J’ai ce sentiment d’urgence de vivre! Avant, quand je pensais au futur, c’était loin. Tandis que là, à 45 ans, c’est demain… c’est presque aujourd’hui. C’est pour ça que ça me donne le goût de regarder en avant plutôt que derrière. Pas que je ne suis pas fier de ce j’ai accompli, au contraire. Je suis heureux de mon parcours professionnel et personnel. J’aime jeter un coup d’oeil en arrière, mais je ne m’y attarde pas! Je trouve que c’est en pensant à demain qu’on a les deux pieds dans le présent.

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Cet automne, Stéphane Bellavance sera de retour à l’animation de Au suivant sur ICI Radio-Canada et de Génial! présentée pour une 10e saison à Télé-Québec. Il est également porte-parole de la Fondation Jeunes en tête.

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