Arlette Cousture

Rares sont les auteurs au Québec à avoir connu un succès aussi fulgurant qu’Arlette Cousture. Les 3 tomes de son oeuvre, Les filles de Caleb, ont cumulé des ventes de plusieurs millions d’exemplaires! Après avoir eu autant de succès, on aspire à quoi? Vous allez voir que son bonheur se trouve dans les petits plaisirs de la vie…



No 1

J’aime la routine du quotidien

Ce que j’aime dans la vie, contrairement à bien du monde, c’est la routine du quotidien. La routine du quotidien, j’appelle ça les fines herbes de la vie. Les gens pensent que la routine ça tue, non, la routine c’est ce qui nous permet d’être libre. Si tous les jours vous aviez à vous poser la question : Comment fait-on pour se brosser les dents ou pour se sécher les cheveux, si chaque geste nécessitait une réflexion et un choix, vous n’auriez plus jamais de liberté. La liberté c’est la routine. La preuve c’est que lorsqu’on sort de notre quotidien, on se retrouve complètement désemparé. Quand on voyage, ce qu’on aime aller chercher c’est une pause de routine, mais à un moment donné tout goûte fade parce qu’on n’a plus nos fines herbes. C’est rassurant la routine.

No 2

Si tu as quelque chose à dire à une personne et que tu penses à elle, ne reporte pas à demain, fais-le! 

Ce que j’ai appris dans la vie c’est que si tu as quelque chose à dire à une personne et que tu penses à elle, prend le téléphone ou écris-lui, ne reporte pas à demain, fais-le. C’est quelque chose que j’essaie de mettre en pratique le plus souvent possible dans ma vie. Je me souviens dans le temps où «Les Filles de Caleb» venait de sortir, par hasard j’écoutais la radio et j’avais entendu la journaliste Minou Petrowski parler de mon livre. Elle faisait sa critique et ce qu’elle disait m’avait tellement touché que je m’étais dit, « il faut que tu l’appelles, il faut que tu lui dises merci, n’attends-pas, appelle-là ». Pour moi c’est vraiment important dans la vie de dire immédiatement les choses. Par contre, quand il s’agit de dire aux autres les choses qui m’ont dérangé par exemple, j’ai de la misère avec ça. Parce que je suis craintive par rapport à ça, ça me prend vraiment tout mon petit change. Ça dépend du niveau d’affection, si c’est pour le travail c’est facile mais si c’est quelqu’un dans mon intimité, c’est quasi impossible pour moi de dire les choses.

No 3

Le voyage est essentiel pour moi

Le voyage c’est quelque chose qui est essentiel pour moi. Oui j’aime ma routine mais je m’en suis créée partout de la routine. Si j’avais été riche, j’aurais eu 10 paires de pantoufles dans 10 maisons partout dans le monde. J’aime vivre et être partout même si j’haïs l’avion. Quand «Les Filles de Caleb» est sorti en 1989, ça m’a obligé à voyager, moi qui n’avait pas pris l’avion depuis 15 ans. J’avais une phobie de l’avion. J’hyper ventilais juste à passer proche d’un aéroport. Mais suite à la sortie du livre, je devais aller à Paris. Et là, j’ai eu un coup de foudre pour la ville, tellement que j’ai décidé d’y acheter un petit appartement. Depuis ce jour j’ai dû voyager au moins 150 fois. Même si chaque seconde que je passe dans les airs m’est toujours aussi inconfortable, j’ai tellement une belle vie qui m’attend à l’autre bout que ça en vaut la peine. Bref, même si j’aime la routine, je réussis à la déplacer partout en voyageant.

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