Anne-Elisabeth Bossé

Anne-Élisabeth est une fille que j’ai aimée dès notre première rencontre. Elle était invitée à Ça finit bien la semaine et je me souviens l’avoir trouvée drôle, sympathique, mais d’avoir surtout été touchée par sa profondeur et son authenticité. C’est quelqu’un qui ose se montrer tel qu’elle est et moi, cette vérité-là vient me rejoindre à tout coup… Tellement, que je serais allée prendre un verre avec elle après le tournage! À votre tour maintenant de la découvrir un peu plus et de tomber sous son charme grâce à ces trois choses qu’elle a apprises.



No 1

Ne plus attendre la validation de l’extérieur

Parmi les choses importantes à retenir dans la vie, je ne veux plus attendre que la validation vienne de l’extérieur, parce qu’elle ne viendra peut-être jamais. Il faut absolument être capable de trouver la satisfaction sans s’en remettre au regard des autres. Je cultive beaucoup ça, parce que je réalise que c’est très difficile d’accepter de ne pas faire l’unanimité. On ne fera jamais l’unanimité, peu importe l’angle qu’on choisit de prendre dans la vie, on ne trouvera jamais un consensus à 100 %. Donc à partir de ce moment-là, il faut toujours cultiver sa vérité intérieure. Ça fait du bien la validation extérieure, c’est une tape dans le dos, mais si on s’en remet entièrement à ça, on ne trouvera jamais le bonheur. Moi c’est MON cheval de bataille. C’est ce que je perds de vue le plus souvent. Ça a vraiment un effet calmant de me dire : « Impossible de faire l’unanimité, y’a personne sur la terre qui fait l’unanimité, pas toi, pas personne. T’as fait de ton mieux, toi es-tu contente ? Oui. Et bien c’est tout ce qui compte ». Quand je suis fatiguée, quand je travaille trop, quand je vis un conflit, ma tête part, et je perds mes bases, je me dis tout le temps « ramène-toi à cette phrase-là. »

No 2

Il ne faut pas suivre les recommandations de ses peurs

Il ne faut jamais que ce soit cette voix-là qui l’emporte. Si on écoute juste la voix de la peur, on va vraiment faire fausse route. Pour moi, c’est comme ça qu’on rate sa vie. Il faut avoir le courage et l’audace de surmonter ses peurs. Ça ne veut pas dire qu’il ne faut pas ressentir de peur, c’est impossible. La peur c’est bon, c’est un super bon moteur, mais ça ne peut pas être l’unique moteur. Les recommandations que la voix de la peur te donne ne vont jamais te faire avancer. La peur ça aiguise les réflexes, ça te permet de rester aux aguets, mais si ça l’emporte trop, ça paralyse. C’est bon de l’avoir, il faut y aller avec malgré la peur. Pour moi c’est un combat quotidien.

No 3

L’importance de se traiter aux petits oignons

Des fois, si je n’allais pas bien, si j’étais désorganisée, dans le fond c’est contre moi que j’allais m’en prendre. Si je me couchais tard, si je buvais trop par exemple, y’a rien de bon qui pouvait naître de ça. C’est la pire période pour faire des excès. Il faut se traiter aux petits oignons. Il faut être capable de se bercer, de se donner ce dont on a besoin. Il faut être capable de développer ça pour soi. C’est une fois qu’on est comblé, qu’on peut s’occuper des autres. Moi des fois, je me dis : « Pardonne-toi tout » J’ai le droit de tout me pardonner. Une fois qu’on on a vu les catastrophes qu’on a pu causer, qu’on s’est mis les yeux en face des trous, c’est super important de clore ça avec le pardon. Puis après ça, on se traite aux petits oignons.

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