Marilou



No 1

Me détacher des choses

J’ai appris à me détacher, autant du résultat de ce que je fais que de la réponse du public à ce que je fais. Je l’applique aussi à ma vie personnelle, comme dans les situations avec mon mari, par exemple, si on n’est pas d’accord sur quelque chose. Je me détache aussi de mon égo. Je lâche prise sur ce qui est à l’extérieur de moi, je laisse aller les choses. Pour moi, le détachement, c’est un état dans lequel je suis tout le temps. Ça s’apprend à travers une quête personnelle constante : je travaille sur moi à tous les jours ! Je pense que ça se fait en apprenant à se connaître, parce que c’est plus facile quand tu connais tes propres limites et quand tu assumes ce que tu es. À ce moment-là, tu as moins besoin de l’approbation de l’extérieur. Par exemple, quand je parle devant des gens, ça me demande du détachement pour surmonter ma peur du rejet. Il faut que je sois détachée ! Pour moi, le lâcher prise c’est un peu différent : c’est plus momentané, pour une situation en particulier que tu choisis de laisser aller.

No 2

Le bonheur est indépendant des circonstances

Le bonheur, c’est un état. Je me le rappelle souvent quand tout va mal, pendant ces fameuses journées où rien ne va. Je me dis que j’ai le droit d’être heureuse malgré tout et que je peux être heureuse peu importe ce qui se passe autour de moi. Ça fait quelques années que je me pratique. De plus en plus, ça devient un réflexe de me rappeler que j’ai le pouvoir d’être heureuse. Mon bonheur n’a pas besoin de rien d’autre que mon état d’esprit. Le char qui part pas, le bébé qui braille, mon chum qui n’est pas de bonne humeur, c’est pas grave, je peux quand même être heureuse.

Par exemple, en auto si quelqu’un me coupe, je me dis que la personne ne doit pas bien aller, qu’elle n’est pas ouverte aux autres, j’ai de la compassion… Et je sais que mon attitude est vraiment gossante pour les gens qui ont tendance à se fâcher ! Moi, je suis rarement fâchée à la base, ce n’est pas dans mon tempérament : je suis plus déçue, mais je ne laisse pas la rage s’emparer de moi.

No 3

Le bonheur, c’est la tristesse et la joie qui cohabitent

Quand j’étais jeune, j’étais toujours en quête du bonheur. Je me disais qu’un jour, j’allais arriver à un point où j’allais tout le temps être heureuse. Dès que j’avais de la peine, je me disais « fuck, je ne suis pas encore arrivée, je ne suis pas encore heureuse. » Mais aujourd’hui, j’ai réalisé que ça fait partie du bonheur ! Le bonheur, c’est pas de toujours être heureux ! C’est aussi de vivre des moments de tristesse. J’apprécie les moments plus difficiles, je me dis que je sème une graine et qu’il va y avoir une fleur après. Maintenant, je laisse la tristesse monter, sans la censurer, pour la vivre. J’accueille tout, parce que tout a sa raison d’être. Ça m’aide tellement, c’est incroyable !

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